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Sur les traces du commerce triangulaire

Dernière mise à jour : 1 janv. 2020


Gorée est une île de toute beauté. Villages et sentiers déboulent sur des pans d’une architecture coloniale en souffrance. L’île renferme un bien triste témoignage des atrocités de l’Histoire mondiale : l’esclavage et le commerce triangulaire. En pénétrant dans la Maison des Esclaves, le visiteur est plus ou moins submergé par une émotion sans cesse rallumée par le conservateur des lieux (décédé depuis). Si la visite est un électrochoc que ce soit les pièces à vivre des maîtres des lieux ou les différents cachots (femmes, hommes, enfants étaient séparés), je ne suis que peu à mon aise dans ce lieu. Les nombreux parallèles entre le commerce triangulaire et la Shoah me troublent. Y a-t-il un quelconque intérêt historiographique à mettre ces souffrances sur un pied d’égalité ? La réponse est dans la question. L’analyse historique ne tiendrait pas 5 minutes, cela en est même choquant. Tout au long de la visite, Joseph N’Diaye affirme des faits qui ne seront pas confirmés par la communauté des historiens, la fameuse « porte de non-retour » par exemple. En visitant Gorée, ayons conscience qu’elle n’est pas Oujda, le Sénégal pas le Bénin. Ainsi, Gorée est une « île-mémoire » choisie par l’Unesco pour en faire son porte-étendard d’un tourisme mémoriel en Afrique de l’Ouest.

« Dans cet ancien repaire de négriers n'habitent plus que les fonctionnaires coloniaux qui ne trouvent pas à se loger à Dakar où sévit également la crise des loyers. J'ai visité d'anciens cachots creusés dans la basaltine rouge on voit encore les chaînes et les colliers qui maintenaient les noirs ? Des airs de gramophone descendaient jusque dans ces profondeurs. » Blaise Cendrars
 

Pour en savoir plus sur l'île de Gorée et la Maison des esclaves, cliquer ici!

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