Persépolis, l’ancienne capitale de Darius Ier offre des bas-reliefs de toute beauté ou la Porte des Nations qui magnifie des sculptures colossales de style assyrien figurant des taureaux ailés à tête humaine. Le site doit être assez incroyable pour celui qui n’a pas vu Pétra, l’Egypte pharaonique, les civilisations précolombiennes ou Angkor Wat… Après notre gratin de chips, summum de la malbouffe, je m'engage sur un petit sentier qui permet de rejoindre deux sépultures royales qui surplombent le site. Au-dessus, le roi achéménide, un arc à la main, officie devant l’autel du feu zoroastrien, le symbole d’Ahura Mazda (un anneau ailé, la lune, le soleil) dominant l’ensemble. Persépolis, c’est fait
« Grâce à Ahuramazda, j’ai fait ce Portique de tous les peuples ; il y a encore beaucoup de bon qui a été fait dans cette Perse, que moi j'ai fait et que mon père a fait. Tout ce qui a été fait en outre, qui paraît bon, tout cela nous l'avons fait grâce à Ahuramazda. » Déclaration du roi Xerxès sur une inscription cunéiforme
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