La visite de Tikal n’est pas de tout repos. Il faut explorer ses nombreuses ramifications situées au cœur d’une épaisse jungle du bassin du Petén. La nature y est brute ; je me retrouve ainsi à observer un magnifique toucan aux couleurs chatoyantes. Il faut également une bonne dose d’imagination pour imaginer quelle pouvait être la puissance phénoménale d’une cité qui était la capitale d'un État conquérant qui fut l'un des royaumes les plus puissants des anciens Mayas. Entre 200 et 900 de notre ère, la ville dominait politiquement, économiquement et militairement, une grande partie de la région maya, tout en interagissant avec d’autres régions de toute la Mésoamérique comme la grande métropole de Teotihuacan. Le site, immense, me fait penser à Angkor Wat. Les nombreuses cités/sites annexes perdus au milieu de la jungle ne sont souvent que des ruines sans importance si l’on ne s’intéresse pas à ladite civilisation. Il faut trouver un promontoire, à Angkor ou à Tikal, pour enfin appréhender l’immensité du désert vert et le génie bâtisseur des adorateurs du Soleil. Au sommet des pyramides, c’est d’ici que le sang des captifs nourrissait la pierre et le dieu vorace. C’est du haut d’un tel monument que l’on comprend ce pourquoi on voyage !
« L'architecture, c'est ce qui fait les belles ruines. » Auguste Perret
Pour en savoir plus sur le site archéologique deTik'al, classé patrimoine mondiale de l'UNESCO, cliquez ici !
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